La connaissance est la principale richesse humaine. Elle acquiert une profondeur toute particulière lorsqu’elle s’attache à un système traditionnel issu de communautés autochtones. Construite par sédimentation, en constante évolution, elle est le résultat d’une interaction continue avec l’écosystème complexe dans lequel vivent ces communautés.

Porteurs d’enjeux économiques importants, les savoirs traditionnels sont l’objet de toutes les convoitises. Or, dans un marché devenu mondialisé, où les peuples autochtones ne sont plus isolés, la capacité de protection et de diffusion de ces savoirs représente un enjeu majeur.

En quoi consistent exactement ces savoirs traditionnels ? Ont-ils encore une place dans la société contemporaine ? Quelle est leur valeur réelle ? Doit-on les protéger d’une appropriation illégitime ou seulement imposer un partage des bénéfices générés grâce à eux ? Les Etats ont-ils des obligations – morales, juridiques ? – vis-à-vis des communautés traditionnelles et des écosystèmes liés ?

Autant de questions actuelles qui seront débattues d’un point de vue pluridisciplinaire, mêlant approches juridique, sociologique, historique, économique, mais aussi politique.

Programme.